Les photos et les textes de chaque lieu, paroisse, ou association, dédiés à saint Léonard sont rédigés par leurs représentants.
Angers, Eglise Saint Léonard
Depuis le XIIe s. il est question dans les archives de la “VINEE de SANCTO LEONARDO“ et un peu plus tard, en 1265, on parle de “ECCLESIA SANCTI LEONARDI“. Les moines de l’Abbaye Saint-Aubin d’Angers, à qui appartenaient ces vignobles, avaient construit un oratoire, qui deviendra chapelle, puis église paroissiale en 1424. La paroisse “Saint-Léonard-les-Angers“ devint commune en 1784, elle s’appella “Fruits Sucrés“ pendant la Révolution et eût deux maires.
Rattachée en 1794 à Angers, la paroisse Saint-Léonard est devenue un quartier de la ville.
Situé à trois kilomètres à l’est du centre-ville, entre Trélazé, Saint-Barthélemy et Les Ponts de Cé, le quartier Saint-Léonard est resté longtemps un village, même après la construction d’une nouvelle église, dont on a fêté le centenaire en 1998.
Jusqu’au milieu du XXe s. le lundi de la Pentecôte donnait lieu à un grand pèlerinage à l’église paroissiale. En effet on y garde encore la relique d’un doigt que l’on juge être celui de saint Léonard, qui a été trouvé en 1670 dans l’église Saint-Julien d’Angers.
La relique était vénérée et des chaînes étaient à la disposition des pèlerins, elles étaient sensées calmer les douleurs.
De nos jours, Saint Léonard reste auprès des fidèles le patron de toutes les délivrances.
Le premier dimanche après la Toussaint, on célèbre la fête patronale.
L’ Association pour la Sauvegarde de la chapelle Saint Léonard des Clérimois (Yonne). a pour mission de faire connaître un petit édifice religieux de la fin du 16eme siècle, rénové totalement en 2017.
Située au point le plus haut du Sénonais, la chapelle Saint Léonard est un petit édifice rural isolé, élevé à la croisée de plusieurs chemins au cœur d’une forêt de chênes. Elle desservait le hameau des Clérimois, et plusieurs lieux-dits rattachés au fief de la Tournerie et à l’abbaye de Vauluisant.
En 1772, suite à la demande de nombreux villageois et paysans, le cardinal de Luynes, archevêque de Sens, érige la chapelle en annexe de la paroisse de Foissy sur Vanne située à 5 km, et installe un prêtre dans un presbytère construit pour la circonstance aux Clérimois.
La chapelle est restaurée en 1878 par les municipalités de Foissy et Chigy, dont dépend le hameau des Clérimois, mais l’abandon de la chapelle au profit d’un édifice situé au centre du village condamne progressivement la chapelle Saint Léonard à l’abandon.
En 1988, suite à des actes de vandalisme, une poignée de bénévoles réunis en association sauve Saint Léonard de la ruine. Mais 30 ans plus tard, en 2015, le délabrement important de la charpente conduit le Conseil municipal de la commune des Clérimois, crée en 1888, à entreprendre une restauration complète du patrimoine le plus ancien du village.
Pour faire de la chapelle un monument unique et remarquable, l’Architecte des monuments historique Olivier Naviglio a ajouté des éléments de décor : des tuiles vernissées sur le versant sud de la nef, avec 160 motifs en forme de cœur ; une statue de Saint Léonard tenant des chaînes de prisonniers a été installée sur le poinçon de la ferme Ouest. Les trois candélabres installés en voute, la lanterne du porche ainsi que l’autel ont été réalisés par des bénévoles de l’Association pour la Sauvegarde de la Chapelle. Une fresque en céramique représentant les travaux des champs orne le sol du porche.
La mairie des Clérimois, pour la qualité de cette réalisation, s’est vue décerner en 2018 une distinction pour la région Bourgogne des Rubans du Patrimoine.
La première messe dominicale s’est déroulée en septembre 2018, comblant ainsi l’absence de cérémonie pendant près d’un siècle. La chapelle est rattachée aujourd’hui à la paroisse Saint Ebbon de Villeneuve l’Archevêque, et sert également à des manifestations musicales ou des expositions organisées par l’association.
La communauté catholique de L’Haÿ-les-Roses, située dans la banlieue sud de Paris (Val-de-Marne), est doublement attachée à saint Léonard. En effet, il est non seulement le patron de la paroisse du centre-ville mais aussi celui de la plus ancienne association de notre commune : l’association Saint-Léonard (1926). Si l’une et l’autre sont proches, elles sont néanmoins indépendantes.
L’attribution du vocable de saint Léonard à notre église est sans doute liée aux donations de Clovis à l’Eglise de Paris, au lendemain de sa conversion. Notre territoire devient notamment le fief du chapitre de Notre-Dame de Paris et Léonard, très uni à Clovis, devient le patron de notre paroisse. Aujourd’hui, il est étrange et émouvant à la fois de constater que le saint patron des prisonniers veille sur une paroisse, qui rayonne tout près de la grande prison de Fresnes !
L’association Saint-Léonard, quant à elle, est créée le 18 février 1926, avec pour but premier, la formation de la jeunesse. Sa fondation s’inscrit dans le contexte de la séparation de l’Eglise et de L’Etat et de la formidable croissance de la banlieue parisienne dans l’entre-deux-guerres. Il s’agit d’occuper sainement la jeunesse, de développer un nouveau terrain de mission dans une banlieue rouge ouvrière, qui fait peur à certains. Patronage, club de football, théâtre, colonies de vacances, kermesse, l’association est alors très dynamique.
En 2017, la paroisse Saint-Léonard de L’Haÿ-les-Roses, décide de célébrer avec solennité, pour la première fois depuis des années, la fête de notre saint patron le 6 novembre. Pour ce faire, un panneau rappelant la vie du personnage est réalisé et inauguré le dimanche 5 novembre. Placé dans l’ancienne église, tout près de la statue du saint, le panneau est régulièrement consulté par les paroissiens comme par les gens de passage. Plus que jamais, saint Léonard veille sur notre paroisse et notre association !
Sophie HASQUENOPH.
Historienne.
Espace d'exposition dédié à saint Léonard
Eglise Saint-Léonard de L’Haÿ-les-Roses
Statue de Saint Léonard
Panneau sur saint Léonard
Ploemeur (Morbihan),
Chapelle Saint Léonard
Du XVIe et jusqu’à la fin du XIXe siècle, un unique chemin desservait cette chapelle de style cistercien. Auparavant, seule la mer permettait d’y accéder par Porh-Menech (port des moines), près d’un tumulus mégalithique du IVe siècle av. J.-C., dénommé Tuchen Pol (butte du diable).
L’architecture, les matériaux, la microtoponymie bretonne des fontaines et des terres qui l’entourent et les déambulations processionnelles invitent à la dater du XIIIe siècle ou antérieur. Au XIXe siècle, le recteur parle d’une chapelle présente avant le XIIe siècle. La fontaine cultuelle est située à 140 m.
À la fin du XVIe siècle : la porte sud et l’oculus ouest furent ouverts et un clocheton à gradins fut créé. En 1979, le bâtiment a été sauvegardé avec, malheureusement, la perte d’éléments remarquables de la charpente armoricaine antérieure au XVe siècle (arbalétriers, sablières et poinçons sculptés).
Elle abrite quatre statues, dont saint Léonard, en pierre de Saintonge, inscrite à l’ISMH, daté entre 1470 et 1490 et une magnifique Vierge à l’enfant au déhanché médiéval breton caractéristique, de la même époque et de la même facture. L’original, classé à l’ISMH, fut vandalisé en 2013. Elle a été reproduite en bois par M. Portal et peinte selon les techniques du XVe siècle ; enfin, Sainte Radegonde (bois polychrome du XVIe siècle) et saint Roch (ISMH), par A. Le Brun, sculpteur de la Marine (1880), complète ce statuaire.
« Diwallerien Chapel Sant-Leonard » (les protecteurs de la chapelle Saint-Léonard) restaure et entretient cet ensemble. L’association organise les cérémonies religieuses, dont le pardon (1er dimanche de juillet) et les messes mensuelles, entièrement en langue bretonne, ainsi que des animations culturelles et des visites des petits monuments anciens environnants. Elle a signé avec la région la charte « Ya d’ar Brezhoneg ».
Pour télécharger la plaquette de présentation de la chapelle (en anglais, en langue bretonne, en français), écrire à : diwallerien_st.leonard@orange.fr"
Evit pellgargañ plegfollenn kinnig ar chapel e brezhoneg, skrivit da : diwallerien_st.leonard@orange.fr
La chapelle Saint-Léonard de Ploemeur entourée de son enclos et de l'ancien cimetière
Intérieur de la Chapelle
Statue de saint Léonard
Pardon de saint Léonard (1er dimanche de juillet)
Raches (Nord),
Eglise Saint Leonard
La ville de Râches et ses 2800 habitants est située sur l’axe Lille Douai en bordure de la rivière la Scarpe et fait partie depuis 2003 de la Paroisse "Notre Dame de la Paix en Pévèle", constituée de 5 relais pour une population de 15400 âmes et dépendant du diocèse de Cambrai.
Historique
1° Son Origine.
De temps immémorial, Saint Léonard fut l'objet d'une insigne dévotion dans la paroisse de Râches près de Douai. L’origine de ce pèlerinage remonte à l’an 1228.
La chapelle où s'obtenaient journellement, par l’intercession de ce grand saint, des faveurs extraordinaires, des guérisons remarquables, fut restaurée en 1444. Aujourd'hui, il n'en reste plus une pierre.
Cette chapelle possédait une châsse en cuivre, contenant un cylindre de cristal, dans lequel furent placées les reliques du Saint au commencement du 17e siècle.
Un autre reliquaire d'argent, qui avait la forme d'une tour contenait une grande partie de la mâchoire de Saint Léonard. Le flot révolutionnaire a tout emporté.
2° Construction d’une nouvelle Église.
Cette chapelle qui servait d'église paroissiale depuis la révolution, menaçait de tomber en ruines, quand Monsieur l'abbé Gadenne fut nommé curé de Râches.
Dieu seul connaît les difficultés inouïes qu'il rencontra pour remplacer ce sanctuaire vétuste, par la belle église au style grave construite sur un terrain plus central du village. Elle fut solennellement consacrée sous le vocable de saint Léonard le 25 juin 1860, par le cardinal Régnier, Archevêque de Cambrai.
3° Chapelle actuelle de saint Léonard
Dans la petite nef du nouvel édifice, se trouve la statue du célèbre patron de Râches . La relique qu’on vénère aujourd'hui, de la dimension d’un doigt, est un os du bras de Saint Léonard. Elle est de petite dimension. Elle est le signe dans lequel toute notre communauté reconnait Saint Léonard comme notre protecteur
C'est un présent du Cardinal Déprez, archevêque de Toulouse, ancien évêque de Limoges à Monsieur l’Abbé Gadenne, chanoine d’Amiens et de Cambrai.
C’est durant la célébration dominicale que la relique est vénérée d’une part en juin où se célèbre l’anniversaire de la consécration de l’église dédiée à Saint Léonard et d’autre part en Novembre le dimanche le plus proche du 6 novembre jour de la Saint Léonard
Voilà une présentation historique de la vénération de Saint-Léonard sur notre
paroisse.
Aujourd’hui Saint-Léonard est toujours considéré comme le protecteur de notre village.
Chacun de nous, nous nous reconnaissons sous sa protection. Lors des deux vénérations, que nous faisons chaque année, chacun de nous confie à son intercession toutes ses prières
Eglise saint Léonard de Râches
Statue en bois de saint Léonard de Râches
La relique de saint Léonard à Râches
Saint-Léonard de Noblat (Haute-Vienne)
Le Comité des Ostensions de saint-Léonard-de-Noblat
Le mot “Ostensions“ provient du latin “Ostendere“ qui signifie “montrer“.
Ce sont des cérémonies qui consistent à présenter les reliques des saints à la dévotion des habitants.
Elles étaient organisées à l’origine comme un appel à l’intercession des saints pour combattre une épidémie ou un fléau. Les plus anciennes connues furent célébrées en 994, à Limoges, pour lutter contre le “Mal des Ardents“.
A Saint-Léonard-de-Noblat, en 1094, le même mal sévit sur les habitants et la procession des reliques traversa la ville en allant de la Collégiale jusqu’à la colline de Champmain où étaient assemblés les malades.
A partir du XVe s. les Ostensions limousines sont devenues régulières et, en 1561, la fréquence s’établit à 7 ans.
Les Ostensions de Saint-Léonard-de-Noblat sont organisées par un comité auquel participent la Confrérie, la Paroisse, la Ville et de nombreux bénévoles chrétiens ou non-chrétiens.
Toute la population se mobilise pour décorer la cité et les rues sont couvertes de plafonds de fleurs sur le chemin de la procession.
Le Comité des Ostensions est constitué en association selon la Loi de 1901 depuis 1994.
Une foule estimée à 10000 personnes assiste aux cérémonies.
La particularité des Ostensions de Saint-Léonard-de-Noblat est d’accueillir de nombreux groupes représentant les autres “Saint-Léonard“ d’Europe et du Monde.
En 2016, 25 délégations extérieures, venues de 8 pays différents, étaient présentes soient environ 450 personnes et une cérémonie spéciale : “la Messe des Pèlerins“ a été célébrée en plusieurs langues à leur intention la veille des Ostensions.
Depuis 2013, les Ostensions limousines sont inscrites au Patrimoine Immatériel de L’humanité par l’Unesco.
Tous les “Saint-Léonard“ sont invités aux Ostensions de Saint-Léonard-de-Noblat. Les prochaines se dérouleront au cours du week-end de l’Ascension en 2023.
La Confrérie Saint Léonard
Les confréries limousines ont été créées aux XIe et XIIe s. lors du grand mouvement de dévotion pour les reliques des saints qui s’était développé à la suite du miracle des Ardents.
A Saint-Léonard-de-Noblat, depuis cette époque, une confrérie perpétue le culte de Léonard, le patron des prisonniers, sous différentes dénominations et statuts.
Gardienne des reliques depuis l’origine, elle assure aussi l’organisation des grandes cérémonies en l’honneur du saint et elle défend ses valeurs de renoncement aux richesses et au pouvoir et d’aide à la réinsertion des prisonniers.
Le groupe des Confrères comptait historiquement 30 gentilshommes et, aujourd’hui encore, alors que son statut a changé et qu’il est administré en association selon la Loi de 1901, son effectif se maintient approximativement à ce chiffre et ses traditions demeurent.
Les fêtes de saint Léonard et de la Quintaine, principales manifestations préparées chaque année, ont lieu après la fête du saint du 6 novembre.
La course de la Quintaine qui clôt cette période est une fête très populaire qui évoque la libération des prisonniers. Une petite prison en bois (la Quintaine) est portée en procession, bénie pendant la messe solennelle du matin et détruite, en fin de journée, par des cavaliers armés de “quillous“. Les morceaux de Quintaine sont distribués à la foule des spectateurs.
Au cours de cette fête très particulière, les Confrères concluent leurs vénérations par le cri en langue limousine :
« Vivo Sen Lionar, En dô po, en dô lar. »
(Vive saint Léonard, et du pain, et du lard.)
Ces dernières années, la Confrérie a ouvert son action vers l’extérieur pour répondre au rayonnement de saint Léonard en Europe et dans le monde ; elle entreprend des voyages vers les lieux de culte et associations qui portent son nom et elle recrute des confrères étrangers.
Paroisse de Saint Léonard en Limousin
Carte de la paroisse Saint Léonard en Limousin
La Paroisse Saint Léonard en Limousin est située à 25 km à l’est de Limoges. Elle est composée d’un peu moins de 11000 habitants. Regroupant douze clochers, dont le centre est Saint-Léonard de Noblat (environ 4600 habitants).
Territoire essentiellement rural – agriculture, élevage, maraîchage, pomiculture, avec quelques entreprises (porcelaine, …)
L’Hôpital de Saint-Léonard est le plus gros employeur et un nouvel hôpital est actuellement en construction.
Dans la plupart des communes, existe une école, avec un Collège et un petit lycée à Saint-Léonard. Beaucoup de lycéens partent continuer leurs études à Limoges et environs (lycées d’enseignement général, professionnel, agricole, hôtelier…)
Une vie associative importante rassemble beaucoup de seniors, très présents sur ce territoire paroissial : chorales, balades, visites touristiques, jeux de société... Un petit cinéma existe à Saint-Léonard.
La Paroisse Saint Léonard en Limousin comprend un curé et deux diacres.
L’équipe pastorale, composée de 3 laïcs, d’un diacre et d’un curé exerce la charge pastorale confiée par l’Evêque du Diocèse de Limoges.
Le Conseil pastoral de Paroisse apporte sa contribution. Le Conseil Economique de Paroisse veille à la gestion matérielle de la mission de la Paroisse.
Les trois dons et missions de tout baptisé, proclamés par le Concile Vatican 2, de 1962 à 1965: accueil et annonce de la Parole de Dieu, vie de prière personnelle et communautaire et vie sacramentelle, construction du Règne de Dieu, concernent enfants, jeunes et adultes.
Différents groupes, depuis l’enfance jusqu’au grand âge, appellent et aident à vivre ce don et cette mission de baptisés : éveil à la foi, catéchèse, Action Catholique des enfants, préparations liturgiques, groupes bibliques, Action Catholique ouvrière, Mouvement Chrétien des Retraités, préparation aux sacrements (baptême, confirmation, mariage, onction des malades…), Service Evangélique des Malades, Aumônerie des hôpitaux, coopération missionnaire et jumelage avec la Paroisse de Séguénéga au Burkina-Faso, Secours Catholique, équipe du Rosaire, Confrérie de saint Léonard...
Ville de Saint-Léonard de Noblat
La Collégiale
Statue de saint Léonard dans l’église d’Eybouleuf,
un des clochers de la Paroisse
Baptême d'une jeune adulte - allumage de la bougie au cierge pascal
La vieille ville
Vue aérienne
Saint-Leonard-de-Noblat, au coeur du Limousin et du pays de l'arbre et de l'eau, est un chef-lieu de canton du département de la Haute-Vienne et de la région Nouvelle Aquitaine. Avec près de 4800 habitants appelés "miaulétous", elle s'étend sur la rive nord de la Vienne à 20 kilomètres à l'est de Limoges. Labellisée "Pays Art et Histoire", "Commerce de proximité", Ville fleurie", Saint-Léonard est également l'un des "Plus Beaux Détours de France". La ville allie à la fois modernité et héritages de son passé historique.
Traversée par l'un des chemins de Saint-Jacques de Compostelle (voie de Vézelay), sa collégiale romane (XIe -XIIe siècles), au large chœur à déambulatoire et aux sept chapelles rayonnantes, est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO comme "édifice religieux majeur" sur ce chemin. Elle conserve les reliques du saint fondateur de la ville, saint Léonard, ermite au VIe siècle et patron des prisonniers. Le clocher, aux sept étages, surmonté d’une flèche octogonale, culmine à 52 mètres. Autour de la collégiale, les rues étroites gardent l’empreinte de la cité médiévale autrefois murée. La richesse de son patrimoine bâti lui vaut d’être classée unique « Site Patrimonial Remarquable » de l’ancienne région Limousin. Au Pont de Noblat, les maisons se resserrent en bord de Vienne. Le viaduc ferroviaire, dont l’histoire est à découvrir au Musée HistoRail®, domine la vallée de ses 22 arches.
La prospérité de la ville a longtemps reposé sur ses savoir-faire artisanaux et industriels : cuir, papier et porcelaine. Les lieux de production ouvrent leurs portes aux visiteurs : les manufactures de porcelaine, la tannerie Bastin et le Moulin du Got. Dans ce dernier, vieux de cinq siècles, on fabrique du papier fait main ainsi que du carton d'art ; on use aussi d’anciennes techniques d’imprimerie allant du XVe au XXe siècle. Saint-Léonard est le berceau de la race bovine limousine, des ventes de bovins à robe rouge y sont recensées depuis le XIIIe siècle. Quelques hommes célèbres font le renom de cette belle cité, parmi ceux-là : le physicien-chimiste Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850 ; musée municipal) et le champion cycliste, Raymond Poulidor.